Mars la tour

Résumé des batailles de Mars-la-Tour (16 août 1870) et Gravelotte/Saint-Privat (18 août 1870)

Ces batailles sont des épisodes décisifs de la Guerre franco-prussienne de 1870, qui ont mené à l’encerclement de l’Armée française du Rhin commandée par le maréchal Bazaine autour de Metz.


📅 Le 16 août 1870 : Bataille de Mars-la-Tour (ou Rezonville)

La bataille a lieu à l’ouest de Metz, dans les environs de Mars-la-Tour et Vionville.

  • Contexte et Objectif Prussien: L’armée prussienne (environ 30 000 hommes) a pour but de couper la retraite de l’Armée du Rhin (environ 127 000 hommes) vers Verdun et Châlons. L’engagement initial est fortuit.
  • Déroulement: Malgré leur infériorité numérique, les Prussiens engagent le combat. Les Français, bien que surpris, parviennent à tenir leurs positions et à repousser les assauts prussiens grâce à l’efficacité de leurs fusils Chassepot et de leur artillerie. La bataille est marquée par les dernières grandes charges de cavalerie de l’histoire européenne, notamment la charge des cuirassiers français.
  • Issue: Tactiquement, les Français peuvent être considérés comme vainqueurs (ils restent maîtres du terrain et infligent plus de pertes que subi – 13 761 Français contre 15 781 Prussiens). Cependant, l’inaction du maréchal Bazaine, qui décide de ne pas exploiter ce succès pour poursuivre sa retraite vers l’ouest, a une conséquence stratégique désastreuse : il laisse le champ libre aux Prussiens pour regrouper leurs forces et barrer définitivement la route de l’ouest.

📅 Le 18 août 1870 : Bataille de Gravelotte et Saint-Privat

Deux jours après Mars-la-Tour, l’armée de Bazaine est retranchée sur une ligne défensive entre Gravelotte (sud) et Saint-Privat-la-Montagne (nord), juste à l’est de Mars-la-Tour.

  • Forces en Présence: Les Prussiens (plus de 200 000 hommes) ont eu le temps de concentrer des forces considérables face à l’Armée du Rhin (environ 120 000 hommes).
  • Déroulement: Les Prussiens lancent une attaque massive.
    • Au sud, près de Gravelotte, les Français résistent avec une puissance de feu dévastatrice, repoussant vague après vague les assauts prussiens. Cette intensité est à l’origine de l’expression populaire : « Ça tombe comme à Gravelotte. »
    • Au nord, à Saint-Privat, les troupes du Maréchal Canrobert sont soumises à une pression écrasante, notamment de l’artillerie prussienne. Malgré une résistance héroïque, l’absence de renforts de la part de Bazaine conduit à la chute de Saint-Privat et à la rupture du front français.
  • Issue: La bataille est une victoire stratégique et tactique prussienne. Les pertes sont colossales des deux côtés (environ 12 000 Français tués ou blessés contre 20 000 Allemands), mais le résultat est sans appel : l’Armée du Rhin est définitivement bloquée et contrainte de se replier dans la forteresse de Metz, où elle sera assiégée et finira par capituler le 27 octobre 1870.

Le non-achèvement de la retraite française le 16 août et l’incapacité de vaincre le 18 août scellent le sort de l’Armée du Rhin, permettant aux forces prussiennes de poursuivre leur offensive vers l’ouest, qui aboutira à la capitulation de Sedan (2 septembre) et au siège de Paris.

Ce lien vous mènera à une vidéo qui aborde les batailles de Mars-la-Tour/Rezonville et de Gravelotte/Saint-Privat, dans le contexte de la guerre de 1870 : Les batailles de Mars-la-Tour/Rezonville et de Gravelotte/Saint-Privat – E1. Les batailles de Mars-la-Tour/Rezonville et de Gravelotte/Saint-Privat – E1 – YouTubeecpad · 5,6 k vues



Mars-la-Tour : Ancien village-frontière

Suite à la défaite française de 1870 et à la signature du Traité de Francfort en 1871, la commune de Mars-la-Tour s’est retrouvée directement sur la nouvelle frontière franco-allemande (Empire allemand).

  • Période 1: La commune fut un village-frontière avec l’Allemagne de 1871 à 1918.
  • Période 2: Elle redevint un village-frontière avec l’Allemagne de 1940 à 1944 lors de l’annexion de fait de la Moselle.

Aujourd’hui, Mars-la-Tour se situe dans le département de Meurthe-et-Moselle (54) en France. L’ancienne frontière de 1871-1918 est marquée par la limite administrative actuelle entre la Meurthe-et-Moselle et la Moselle (57), département qui était annexé à l’Allemagne à cette époque.

Les Bornes-Frontières de 1871 autour de Mars-la-Tour

Après le Traité de Francfort (1871), plus de 4000 bornes en grès furent plantées sur 400 km pour matérialiser la nouvelle frontière.

  • Le Tracé: La frontière passait juste à l’ouest de Metz, et Mars-la-Tour se retrouva donc en France, tandis que Gravelotte se retrouvait en Allemagne (Moselle annexée).
  • Caractéristiques des Bornes:
    • Elles portent un numéro (de 1 à 4280, en partant de la Suisse) et sont gravées de deux lettres : « F » (pour France) d’un côté et « D » (pour Deutschland/Allemagne) de l’autre.
    • Elles témoignent du tracé sinueux et souvent arbitraire de la nouvelle ligne de démarcation.
  • Visibilité: Un circuit de randonnée permet de suivre l’ancienne Ligne de la Frontière, notamment sur le plateau entre Mars-la-Tour et Saint-Marcel, et d’observer plusieurs de ces bornes encore en place.

Le Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion (Gravelotte)

Ce musée est un lieu essentiel pour comprendre les batailles du 16 et du 18 août 1870 et leurs conséquences, car il est construit sur l’un des lieux mêmes des combats (la bataille de Gravelotte).

  • Localisation: Gravelotte (Moselle), à quelques kilomètres à l’est de Mars-la-Tour.
  • Thèmes Abordés:
    • Le récit détaillé de la Guerre franco-prussienne de 1870-1871, notamment les batailles de Mars-la-Tour et Gravelotte/Saint-Privat.
    • L’histoire de l’Annexion de l’Alsace-Lorraine (le Reichsland Elsaß-Lothringen) à l’Empire allemand (1871-1918) et la vie quotidienne dans ce territoire devenu allemand.
  • Point Fort: Il abrite un spectaculaire panorama (peinture circulaire) original sur la bataille de Gravelotte.
  • Intérêt pour la Frontière: Le musée explique comment la défaite a déplacé la frontière, coupant l’ancien département de la Moselle et faisant de Mars-la-Tour un village frontalier.


Münsingen, et gruorn

Münsingen se trouve dans le Land du Bade-Wurtemberg, au cœur du Jura souabe (Schwäbische Alb), une région de collines, de forêts et de formations rocheuses spectaculaires. Elle se situe entre
Reutlingen et Ulm dans le land de Bade-Wurtemberg.

  • 40 km au sud-est de Stuttgart,
  • 25 km à l’ouest d’Ulm,
  • et fait partie du parc naturel de la Schwäbische Alb.
  • La ville est mentionnée dès le Moyen Âge, et a longtemps appartenu à diverses familles nobles de Souabe.
  • On y trouve de jolies maisons à colombages et des bâtiments historiques, notamment l’église St. Martin et le palais Altes Schloss.
  • Pendant plus d’un siècle (de 1895 à 2005), Münsingen a abrité un camp militaire important. Après sa fermeture, ce vaste espace a été transformé en réserve naturelle et zone de conservation — aujourd’hui l’un des plus grands sites protégés d’Allemagne.
    L’ ancien terrain militaire de Münsingen (l’Truppenübungsplatz Münsingen) est désormais ouvert au public pour la randonnée et le vélo.

Gruorn était un village du Wurtemberg, fondé au Moyen Âge, situé sur le plateau du Schwäbische Alb (Jura souabe), dans le Bade-Wurtemberg.

En 1937, les habitants ont été évacués de force par les autorités nazies pour agrandir le champ de tir de l’armée allemande à Münsingen. Le village a alors été intégré dans une zone militaire fermée.

Après la guerre, la zone a été utilisée par les forces d’occupation (notamment américaines puis allemandes).

Aujourd’hui, il ne reste que l’église Saint-Michel et l’école, restaurées comme lieux de mémoire.

Le camp de Münsingen a été fermé en 2005, et le site fait désormais partie du parc naturel du Jura souabe (Biosphärengebiet Schwäbische Alb).

Gruorn est devenu un village fantôme historique, accessible aux visiteurs — un lieu à la fois mélancolique et chargé d’histoire.

Gruorn existait depuis le Moyen Âge.

Il comptait environ 650 habitants au moment de son évacuation.

C’était un village rural typique du Jura souabe : agriculture, église, école, maisons traditionnelles.

L’évacuation a été vécue comme un déracinement douloureux, imposé par le régime nazi.

  • En 1937, Hitler a ordonné l’expansion du champ de tir.
  • Le village fut intégré dans une zone militaire interdite, utilisé pour des exercices d’artillerie et de chars.
  • Après 1945, il a été utilisé par les troupes américaines, puis par la Bundeswehr (armée allemande).
  • Le terrain est resté interdit au public jusqu’en 2005.
  • En 2005, la zone militaire a été rendue au public.
  • L’église Saint-Michel et l’école ont été restaurées par les anciens habitants et leurs descendants.
  • Chaque année, une messe commémorative et des rencontres d’anciens habitants y sont organisées.
  • Gruorn est devenu un lieu de mémoire sur les déracinés du régime nazi.
  • Gruorn est souvent décrit comme un village fantôme.
  • L’ambiance est étrange : ruines silencieuses au milieu d’une nature sauvage.
  • Certains visiteurs parlent d’un sentiment de malaise, de sons inexpliqués, ou même de visions (souvent attribuées à la mémoire des lieux, pas forcément au paranormal).
  • Des légendes locales évoquent les âmes des habitants expulsés, qui hanteraient encore le site.

Après la fermeture du camp, la nature a repris ses droits.

La région est devenue une réserve de biosphère protégée par l’UNESCO.

On y trouve des espèces rares de plantes, d’oiseaux, et une flore unique.

Gruorn est désormais un lieu de randonnée, mais sous surveillance écologique stricte.

Monument du Bois des châssis

Sur la RN31, en venant de Compiègne ,direction Soissons, à la hauteur de Ressons Le long, sur la gauche ,il y a un Monument qui commémore
la “tragédie du Bois des Châssis” entre le 31 août et le 1ᵉʳ septembre 1944.

https://www.vallee-de-l-aisne.com/site/2964/lemonumentduboisdeschassis.html

Le monument a été inauguré le 2 septembre 1945, un an après l’événement. A cette époque, il était sur la droite de la route

En 2025, il a été déplacé. Une « borne » du réseau départemental Aisne Terre de Mémoire a été inaugurée pour mieux valoriser ce lieu de mémoire.

https://fusilles-40-44.maitron.fr/ressons-le-long-aisne-lieu-dit-bois-des-chassis-31-aout-1er-septembre-1944/

En août 1944, la Libération progresse en France : dans le sud de l’Aisne, les Alliés avancent, les Allemands sont en repli, et les réseaux de Résistance (FFI, BCRA, etc.) se mobilisent pour appuyer l’effort militaire. A

Dans la zone de Soissons, de Vic‑sur‑Aisne et Ressons‑le‑Long, des unités allemandes restent présentes, notamment pour ralentir l’avance alliée, harceler les communications ou tendre des embuscades. A

Dans la matinée du 31 août, trois résistants non armés — Jacques Blin, Georges Damy et Pierre Roger — traversent l’Aisne pour rejoindre des groupes FFI. Capturés, ils sont exécutés.
De façon parallèle, Édouard Ricard, qui circulait à bicyclette, est aussi capturé et tué à la lisière du Bois des Châssis. A

Embuscade dans l’après-midi sur la route nationale N‑31
Le capitaine Georges Muller, chef d’une mission de renseignement (mission “Murat”) du BCRA / forces alliées, et le lieutenant Devillers quittent Soissons en jeep, accompagnés d’un chauffeur américain (Staff Sergeant John W. Califf). Ils longent la N‑31 en direction de Vic-sur-Aisne.
Une embuscade est préparée par des soldats allemands camouflés aux abords du Bois des Châssis ; la jeep est criblée de balles. Muller est capturé, probablement interrogé, puis exécuté. Le lieutenant Devillers est tué sur la route. Le chauffeur américain est dépouillé de son uniforme (pour masquer l’origine du véhicule) puis exécuté. A

Les ADN de Soissons

Les communes

de Ressons-le-Long et Vic-sur-Aisne

en souvenir

des brancardier et fusillés

tombés pour la France

au cours de la libération

le 1er septembre 1944

LE MAO Jérôme, brancardier

CALIFF John

Lieutenant MULLER

Lieutenant DEVILLERS

BLIN Jacques

DAMY Georges

ROGER Pierre Jean

ZUNINO Jean

PERDRINI Charles

DÉMARET Florentin Désiré

MAILLIER René

RICARD Édouard

ROUSSEAUX Yvette

L’appel d’un faux renfort et le piège (FFI tombant dans l’embuscade)
L’un des soldats allemands aurait enfilé l’uniforme américain et se serait présenté à Soissons, demandant des renforts pour sécuriser Vic‑sur‑Aisne, ce qui semblait crédible — les FFI envoient donc une quarantaine de résistants en camion depuis Soissons.
Ces résistants sont pris en embuscade à l’entrée du Bois des Châssis : le camion est pris sous des tirs croisés de mitrailleuses, plusieurs FFI sont tués. Parmi eux : Jean Zunino (17 ans), Charles Pedrini (18 ans), Florentin Demaret (19 ans), René Maillier (29 ans)
Une résistante, Yvette Rousseaux (19 ans), est capturée et exécutée. A

Tentative de secours, accident de mina et pertes supplémentaires
Dans la nuit, des ambulances improvisées des Assistants du Devoir National (A.D.N.), escortées de FFI, partent pour secourir les blessés. Mais la route est piégée : une ambulance saute sur une mine, tuant son conducteur, blessant gravement des blessées. A

  1. Au petit matin, les secours constatent l’ampleur du massacre : les corps sont découverts en divers points — sur la route, à l’intérieur du bois, en lisière — y compris ceux des victimes de l’attaque de la jeep.
  2. Découvertes des corps, recensement des victimes
    Le 2 septembre, gendarmes et responsables de la Résistance localisent les cadavres : Jacques Blin, Pierre Roger, Georges Damy, Édouard Ricard, Georges Muller, Yvette Rousseaux, les FFI tués le long de la route, etc.
    Enfin, André Leffondre, membre du maquis FTP, est retrouvé exécuté à proximité, vraisemblablement par l’unité allemande lors du repli. A

Sources:https://www.aisne.com/territoire/terre-memoire/1939-1945-seconde-guerre-mondiale/liberation-laisne

https://www.uswarmemorials.org/html/monument_details.php?SiteID=2678&MemID=3522

Monuments

Bois des Chassis Massacre Monument

Name:John William CaliffRank:Staff SergeantSerial Number:36065479Unit:1st Infantry DivisionDate of Death:1944-08-31State:IllinoisCemetery:Epinal American Cemetery, Dinozé, FrancePlot:ARow:14Grave:53Decoration:Bronze Star, Purple Heart

Sources :

https://www.uswarmemorials.org/html/people_details.php?PeopleID=31856

Le Château de Suscinio

Le Château de Suscinio est une forteresse médiévale située à Sarzeau, dans le Morbihan, en Bretagne (France), au bord de l’océan Atlantique, dans la presqu’île de Rhuys.

Construit à partir du XIIIe siècle par les Ducs de Bretagne.

Résidence de chasse et de villégiature pour les ducs bretons.

Agrandi et fortifié au fil des siècles, notamment au XIVe et XVe siècles, pour résister aux conflits (notamment la guerre de Succession de Bretagne).

Délaissé après le rattachement de la Bretagne à la France (1532), puis utilisé comme carrière de pierres.

Racheté et restauré à partir du XXe siècle.

Château médiéval typique avec douves, pont-levis, hautes tours, et murailles.

Plan en forme de quadrilatère avec tours circulaires à chaque coin.

La Seine

  • Longueur : 776 km, ce qui en fait le deuxième plus long fleuve entièrement français après la Loire.
  • Source : Plateau de Langres, en Côte-d’Or (Bourgogne-Franche-Comté).
  • Trajet : Traverse Troyes, Paris, Rouen, puis se jette dans la Manche au Havre (estuaire de la Seine).
  • Bassin versant : Environ 78 650 km², couvrant une grande partie du nord de la France.

Les bateaux-mouches sont une institution parisienne et un symbole du tourisme sur la Seine.

  • Le terme « mouche » vient du nom de la famille Mouche, qui exploitait les premiers bateaux à vapeur sur la Seine au XIXe siècle, puis a été popularisé par la Compagnie des Bateaux-Mouches, fondée en 1949 par Jean Bruel.
  • Inspiration : Les bateaux s’inspirent des « mouches » lyonnaises, des bateaux à vapeur qui transportaient passagers et marchandises sur la Saône.
    Type de bateaux : Bateaux à fond plat, souvent à deux niveaux (dont un découvert), conçus pour la promenade et la visite.
    Parcours : Circuits d’1 à 2 heures, passant devant les principaux monuments parisiens (Notre-Dame, Tour Eiffel, Musée d’Orsay, Pont Alexandre III, etc.).
    Ambiance : Commentaires audio (en plusieurs langues), parfois repas ou champagne à bord.

Les cadenas d’amour sur les ponts de Paris sont devenus un symbole romantique mondialement connu, mais aussi un sujet de débat. Voici l’essentiel :

  • Inspiration : La tradition s’inspire d’un roman italien (« Ho voglia di te » de Federico Moccia, 2006), où un couple attache un cadenas à un pont de Rome.
  • À Paris : Le phénomène explose vers 2008-2010, surtout sur le pont des Arts et le pont de l’Archevêché, près de Notre-Dame.
  • Symbole : Les couples gravent leurs initiales sur un cadenas, l’accrochent au pont, puis jettent la clé dans la Seine pour sceller leur amour.
    En 2014, une partie du pont des Arts s’effondre sous le poids des cadenas (plus de 700 000 cadenas, soit 45 tonnes !).
    Dégâts : Rouille, dégradation des ponts, risque pour la sécurité.
    Impact visuel : Certains Parisiens trouvent que cela dénature le patrimoine.
    Des « murs d’amour » ou des installations artistiques ont été proposés pour remplacer cette tradition, comme les panneaux « Love Without Locks » sur le pont des Arts.

un bateau en hommage à Brigitte Bardot, également désignée par les initiales « B.B. » ou « BB », est une actricemannequindanseusechanteusemilitante des droits des animaux et écrivainefrançaise, née le 28 septembre 1934 à Paris.

Etang de Saint Pierre

Les étangs de Saint‑Pierre sont situés à l’est de la forêt domaniale de Compiègne, sur la commune de Vieux‑Moulin (Oise), dans les Hauts‑de‑France Wikipédia. Ils furent creusés par les moines célestins du prieuré de Saint‑Pierre‑en‑Chastres pour répondre à leurs besoins alimentaires (poissons) et pour le rouissage du chanvre

À l’origine, il y avait six étangs ; aujourd’hui, il n’en subsiste que trois : l’étang de Saint‑Pierre, celui de la Rouillie et celui de l’ÉtotWikipédia.

Ces étangs couvrent un ensemble de 18 hectares d’eau douce, incluant également le Buissonnet et Sainte‑Périne, propices à la pêche

Le Ru de Berne est un ruisseau d’environ 13,9 km, affilié à l’Aisne dans le bassin Seine–Normandie Wikipédia. Il prend sa source au sud de la forêt de Compiègne, notamment autour du lieu-dit La Folie, près de Palesne (commune de Pierrefonds) Wikipédia+1en forêt de Compiègne.
Il serpente à travers le massif forestier, traverse le lac de Pierrefonds, les étangs de Saint‑Pierre, de la Rouillie et de l’Étot, ainsi que les étangs du Vivier‑Frère‑Robert et de l’Ortille, avant de rejoindre l’Aisne au nord, près de Compiègne

Le Mur de Berlin

Après la Seconde Guerre mondiale (1945), l’Allemagne est divisée en quatre zones d’occupation (américaine, britannique, française et soviétique). Berlin, bien que située en zone soviétique, est aussi divisée en quatre secteurs. En 1949 :

  • La RFA (République fédérale d’Allemagne, à l’ouest) est créée.
  • La RDA (République démocratique allemande,) à l’est

Entre 1949 et 1961, environ 3 millions d’Allemands de l’Est fuient la RDA pour rejoindre l’Ouest via Berlin-Ouest

Le 13 août 1961 les dirigeants est-allemands ont construit un mur :

Longueur : environ 155 km

Hauteur : jusqu’à 3,6 m

Composé de : murs en béton, miradors, barbelés, zone de tir appelée « no man’s land »

Des familles ont été séparées et certans ont essayé de fuir


Le Mur était gardé par la Volkspolizei « Police du peuple »
Les VoPos étaient chargés de garder le Mur, aux côtés des gardes-frontières (Grenztruppen).

Photo: fin du secteur Français

  • Situé dans le nord-ouest de Berlin. ( de 1945 à 1990)
  • Comprend les quartiers de :
    • Reinickendorf
    • Wedding (partie de l’actuel district de Mitte)
    • Tegel (où se trouvait l’aéroport français de Berlin-Tegel)

Chute du Mur de Berlin

le 9 novembre 1989 et
Réunification de l’Allemagne : le 3 octobre 1990.

Sainte Anne d’Auray

Le lieu de pèlerinage de Sainte Anne d’Auray, situé en Bretagne(Morbihan)est un site de dévotion dédié à Sainte Anne, la mère de la Vierge Marie. Ce sanctuaire est particulièrement vénéré par les catholiques bretons et attire de nombreux pèlerins chaque année.

Le pèlerinage a commencé au XVIIe siècle, lorsque des apparitions de Sainte Anne ont été rapportées par un jeune garçon nommé Yves Nicolazic. Ces événements ont conduit à la construction d’une chapelle, qui a été agrandie au fil des ans pour devenir une basilique.


Le pèlerinage de Sainte-Anne-d’Auray est l’un des plus grands lieux de pèlerinage catholique dédié à Sainte Anne, la mère de la Vierge Marie. Il attire chaque année des milliers de fidèles, notamment le 26 juillet, jour de la fête de sainte Anne, qui est aussi la patronne des Bretons.

Ce pèlerinage remonte au XVIIe siècle, lorsqu’un humble laboureur, Yvon Nicolazic, affirme avoir reçu des apparitions de Sainte Anne lui demandant de faire reconstruire une ancienne chapelle tombée en ruine. L’autorisation est donnée en 1625, et le sanctuaire devient rapidement un lieu de dévotion populaire.

Le site comprend aujourd’hui la basilique Sainte-Anne-d’Auray, un cloître, un monument aux morts bretons de la Première Guerre mondiale, ainsi qu’un chemin de croix. Chaque année, les pèlerins viennent y prier, se recueillir, participer à des messes, des processions et des veillées spirituelles.


ETNA

L’Etna est l’un des volcans les plus actifs et les plus célèbres au monde, situé sur l’île de Sicile en Italie. C’est un stratovolcan, ce qui signifie qu’il est formé par des couches successives de lave, de cendres et de roches volcaniques. Sa dernière éruption a été relativement récente, témoignant de son activité continue. L’Etna est également le plus grand volcan d’Europe, avec une hauteur d’environ 3 329 mètres, bien que cette altitude puisse varier en raison de ses éruptions. Il est non seulement un site géologique impressionnant, mais aussi une attraction touristique majeure, offrant des paysages spectaculaires et des possibilités d’exploration pour les amateurs de nature et de volcanologie. Sa présence influence également la culture et l’économie locale, notamment par la viticulture et l’agriculture dans ses environs.

Parmi les plus grandes éruptions il y a celle de 1669, qui a été l’une des plus importantes, dévastant plusieurs villages environnants et construisant la ville de Catane avec ses coulées de lave. Une autre éruption notable a eu lieu en novembre 1843 ,il y a eu 36 morts. Une autre en 1928, suivie par celles de 1971, 2002-2003, et plus récemment en 2018 et 2020, qui ont continué à façonner le paysage et à attirer l’attention des volcanologues du monde entier.

Ces éruptions sont souvent caractérisées par des coulées de lave, des explosions de cendres, et parfois des émissions de gaz volcaniques. La vigilance est de mise, car l’Etna reste un volcan actif, mais il est aussi une merveille naturelle qui fascine par sa puissance et sa beauté.

Eruption de juin 2025

Palerme

Palermo est la capitale de la Sicile,
elle a été fondée par les Phéniciens sous le nom de Ziz. Elle a ensuite été occupée par les Grecs, les Romains, les Arabes, les Normands et les Espagnols, chacun laissant une empreinte indélébile sur la ville. Au Moyen Âge, Palermo était un centre culturel et politique majeur sous la domination normande, avec des monuments comme la cathédrale de Palermo et le palais des Normands. ( Ancien siège des rois de Sicile, connu pour sa chapelle Palatine, un joyau de l’art normand.)

Sainte Rosalie, également connue sous le nom de Santa Rosalia, est la sainte patronne de Palerme, en Sicile. Elle est vénérée pour sa vie de dévotion et de pénitence, ainsi que pour son rôle dans la protection de la ville contre la peste.
Sainte Rosalie est née vers 1130 dans une famille noble de Palerme. Son père, Sinibald, était un descendant de Charlemagne, et sa mère, Maria Guiscarda, était de la famille des ducs de Normandie. Elle est morte vers 1166 dans sa grotte sur le Mont Pellegrino. Ses restes ont été découverts en 1624, lors d’une période de peste à Palerme.
En 1624, Palerme a été frappée par une épidémie de peste. Selon la tradition, Sainte Rosalie est apparue à un chasseur et lui a indiqué l’emplacement de ses reliques sur le Mont Pellegrino. Les reliques ont été rapportées à Palerme et portées en procession dans les rues de la ville. Peu après, l’épidémie de peste a pris fin, et les habitants de Palerme ont attribué ce miracle à l’intercession de Sainte Rosalie.
Chaque année, le 15 juillet, Palerme célèbre la fête de Sainte Rosalie, connue sous le nom de « Festino di Santa Rosalia ». Cette fête est l’un des événements les plus importants de l’année à Palerme et attire des milliers de visiteurs. La célébration inclut une procession solennelle du char de Sainte Rosalie à travers les rues de la ville, des feux d’artifice, des concerts et d’autres événements culturels.
Le sanctuaire de Sainte Rosalie est situé sur le Mont Pellegrino, où elle a vécu et est morte. Le sanctuaire est un lieu de pèlerinage important pour les fidèles qui viennent prier et rendre hommage à la sainte. La grotte où elle a vécu est également un lieu de dévotion et de recueillement.



La cathédrale de Palerme, officiellement connue sous le nom de Cathédrale Maria Santissima Assunta, est l’un des monuments les plus importants et emblématiques de la ville de Palerme, en Sicile.
 La construction de la cathédrale a commencé à la fin du XIIe siècle, sous la domination normande. Elle a été construite sur les ruines d’une ancienne basilique byzantine qui avait été transformée en mosquée pendant la période de domination arabe.

Le couronnement du premier roi de Sicile Roger II de Sicile y fut célébré à Noël 1130.

La cathédrale contient les sépultures de l’empereur Frédéric II du Saint-Empire et de son épouse Constance d’Aragon ; du roi Roger II de Sicile qui au XIIe siècle fut à l’origine du royaume de Sicile ; de sainte Rosalie de Palerme, patronne de la ville.

Mosaïque de l’apôtre Pierre et André de à l’église de Santa Maria dell’Ammiraglio ou la Martorana
La Martorana : Également connue sous le nom de Santa Maria dell’Ammiraglio, cette église en croix grecque possède des mosaïques et des fresques représentant divers saints et scènes bibliques. Parmi les représentations, on trouve les huit apôtres non-évangélistes, dont Simon, appelé Pierre, et André, son frère

Le parc Bonanno, également connu sous le nom de Villa Bonanno, est un jardin public situé à Palerme

  • Le parc est situé en face du Palais des Normands et près de la Cathédrale de Palerme, dans le centre historique de la ville12.
  • Il s’étend sur environ 3 hectares et est caractérisé par ses palmiers luxuriants et ses plantes méditerranéennes23.
  • Le parc a été conçu en 1905 par Giuseppe Damiani Almeyda dans le cadre de l’aménagement de la Piazza Vittoria2.
  • Il a été nommé en l’honneur de Pietro Bonanno, qui était le maire de Palerme à l’époque et qui a voulu la création de cet espace vert
  • Le parc abrite plusieurs éléments d’intérêt, notamment la « maison du gardien » conçue par Almeyda, un buste en marbre du maire Bonanno, et un monument dédié à Philippe IV réalisé par Nunzio Morello en 18562.
  • On y trouve également les ruines de deux maisons patriciennes romaines mises à jour au 19e siècle, témoignant des établissements antiques dans la région de Palerm

La Fontaine Prétorienne, également connue sous le nom de Fontana Pretoria, est l’une des fontaines les plus célèbres et les plus impressionnantes de Palerme, en Sicile. Voici quelques informations clés sur cette fontaine :


  • La fontaine a été construite en 1554 à Florence par Francesco Camilliani, un sculpteur toscan. Elle était initialement destinée à un jardin de la villa de Don Luigi de Toledo, vice-roi de Sicile. En 1573, la fontaine a été démontée et transférée à Palerme. Elle a été installée sur la Piazza Pretoria, d’où elle tire son nom. Le transfert et l’installation de la fontaine à Palerme ont été commandés par Don Garzia de Toledo, fils de Don Luigi, qui était alors vice-roi de Sicile.


  • S La fontaine est composée d’un grand bassin central entouré de quatre escaliers. Elle est ornée de nombreuses statues représentant des dieux, des déesses, des nymphes, des tritons et d’autres figures mythologiqu Les statues et les éléments architecturaux sont principalement en marbre. La fontaine est un exemple remarquable de la sculpture manieriste, avec des figures dynamiques et expressives.


  • Les statues représentent diverses allégories et figures mythologiques, symbolisant les forces de la nature, les saisons, les mois de l’année . En raison de la nudité de nombreuses statues, la fontaine a été surnommée « Fontaine de la Honte » par les habitants de Palerme à l’époque de son installation. Les religieux locaux étaient scandalisés par les représentations nues et ont même tenté de la faire détruire.

Emplacement

  • Piazza Pretoria : La fontaine est située au cœur de Palerme, sur la Piazza Pretoria, une place historique entourée de bâtiments importants comme l’Hôtel de Ville (Palazzo Pretorio) et l’église Santa Caterina.


  • TAu fil des siècles, la fontaine a subi plusieurs restaurations pour préserver sa beauté et son intégrité. Les travaux de restauration les plus récents ont été réalisés pour nettoyer et réparer les statues et les éléments architecturaux.


  •  La Fontaine Prétorienne est devenue l’un des symboles de Palerme et une attraction touristique majeure. Elle est appréciée pour sa beauté artistique et son importance historique. La fontaine a inspiré de nombreux artistes et écrivains et est souvent représentée dans des œuvres d’art et des photographies.

La Fontaine Prétorienne est un témoignage de l’histoire riche et complexe de Palerme, ainsi que de son patrimoine artistique et culturel.


: Le Teatro Massimo a été construit entre 1875 et 1897. Il a été conçu par l’architecte italien Giovan Battista Filippo Basile, qui a également conçu d’autres monuments importants de Palerme. La construction a été achevée par son fils, Ernesto Basile, après la mort de Giovan Battista.
: Le théâtre a été inauguré le 16 mai 1897 avec une performance de l’opéra « Falstaff » de Giuseppe Verdi. Il est le plus grand théâtre lyrique d’Italie et l’un des plus grands d’Europe.
: Le bâtiment est un exemple remarquable de l’architecture néoclassique. Il se distingue par sa grande coupole et sa façade imposante, ornée de colonnes et de statues.

 Le Teatro Massimo est célèbre pour être le lieu où a été tournée la scène finale du film « Le Parrain III » de Francis Ford Coppola. Dans cette scène, Michael Corleone, joué par Al Pacino, assiste à une représentation de l’opéra « Cavalleria Rusticana » de Pietro Mascagni.
  •  Le Teatro Politeama a été construit entre 1867 et 1874. Il a été conçu par l’architecte Giuseppe Damiani Almeyda, qui a également conçu d’autres monuments importants de Palerme, comme le Teatro Massimo. Le théâtre a été inauguré en 1874 et a été nommé en l’honneur de Giuseppe Garibaldi, un héros national italien qui a joué un rôle crucial dans l’unification de l’Italie.Le bâtiment est un exemple remarquable de l’architecture néoclassique. Il se distingue par sa grande coupole et sa façade imposante, ornée de colonnes et de statues.
    La façade du théâtre est ornée de statues représentant des figures mythologiques et allégoriques, ainsi que des colonnes corinthiennes. Au sommet de la façade, on trouve une grande horloge et une statue équestre de Giuseppe Garibaldi.
Temple de l’Aigle

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