Münsingen, et gruorn

Münsingen se trouve dans le Land du Bade-Wurtemberg, au cœur du Jura souabe (Schwäbische Alb), une région de collines, de forêts et de formations rocheuses spectaculaires. Elle se situe entre
Reutlingen et Ulm dans le land de Bade-Wurtemberg.

  • 40 km au sud-est de Stuttgart,
  • 25 km à l’ouest d’Ulm,
  • et fait partie du parc naturel de la Schwäbische Alb.
  • La ville est mentionnée dès le Moyen Âge, et a longtemps appartenu à diverses familles nobles de Souabe.
  • On y trouve de jolies maisons à colombages et des bâtiments historiques, notamment l’église St. Martin et le palais Altes Schloss.
  • Pendant plus d’un siècle (de 1895 à 2005), Münsingen a abrité un camp militaire important. Après sa fermeture, ce vaste espace a été transformé en réserve naturelle et zone de conservation — aujourd’hui l’un des plus grands sites protégés d’Allemagne.
    L’ ancien terrain militaire de Münsingen (l’Truppenübungsplatz Münsingen) est désormais ouvert au public pour la randonnée et le vélo.

Gruorn était un village du Wurtemberg, fondé au Moyen Âge, situé sur le plateau du Schwäbische Alb (Jura souabe), dans le Bade-Wurtemberg.

En 1937, les habitants ont été évacués de force par les autorités nazies pour agrandir le champ de tir de l’armée allemande à Münsingen. Le village a alors été intégré dans une zone militaire fermée.

Après la guerre, la zone a été utilisée par les forces d’occupation (notamment américaines puis allemandes).

Aujourd’hui, il ne reste que l’église Saint-Michel et l’école, restaurées comme lieux de mémoire.

Le camp de Münsingen a été fermé en 2005, et le site fait désormais partie du parc naturel du Jura souabe (Biosphärengebiet Schwäbische Alb).

Gruorn est devenu un village fantôme historique, accessible aux visiteurs — un lieu à la fois mélancolique et chargé d’histoire.

Gruorn existait depuis le Moyen Âge.

Il comptait environ 650 habitants au moment de son évacuation.

C’était un village rural typique du Jura souabe : agriculture, église, école, maisons traditionnelles.

L’évacuation a été vécue comme un déracinement douloureux, imposé par le régime nazi.

  • En 1937, Hitler a ordonné l’expansion du champ de tir.
  • Le village fut intégré dans une zone militaire interdite, utilisé pour des exercices d’artillerie et de chars.
  • Après 1945, il a été utilisé par les troupes américaines, puis par la Bundeswehr (armée allemande).
  • Le terrain est resté interdit au public jusqu’en 2005.
  • En 2005, la zone militaire a été rendue au public.
  • L’église Saint-Michel et l’école ont été restaurées par les anciens habitants et leurs descendants.
  • Chaque année, une messe commémorative et des rencontres d’anciens habitants y sont organisées.
  • Gruorn est devenu un lieu de mémoire sur les déracinés du régime nazi.
  • Gruorn est souvent décrit comme un village fantôme.
  • L’ambiance est étrange : ruines silencieuses au milieu d’une nature sauvage.
  • Certains visiteurs parlent d’un sentiment de malaise, de sons inexpliqués, ou même de visions (souvent attribuées à la mémoire des lieux, pas forcément au paranormal).
  • Des légendes locales évoquent les âmes des habitants expulsés, qui hanteraient encore le site.

Après la fermeture du camp, la nature a repris ses droits.

La région est devenue une réserve de biosphère protégée par l’UNESCO.

On y trouve des espèces rares de plantes, d’oiseaux, et une flore unique.

Gruorn est désormais un lieu de randonnée, mais sous surveillance écologique stricte.

Monument du Bois des châssis

Sur la RN31, en venant de Compiègne ,direction Soissons, à la hauteur de Ressons Le long, sur la gauche ,il y a un Monument qui commémore
la “tragédie du Bois des Châssis” entre le 31 août et le 1ᵉʳ septembre 1944.

https://www.vallee-de-l-aisne.com/site/2964/lemonumentduboisdeschassis.html

Le monument a été inauguré le 2 septembre 1945, un an après l’événement. A cette époque, il était sur la droite de la route

En 2025, il a été déplacé. Une « borne » du réseau départemental Aisne Terre de Mémoire a été inaugurée pour mieux valoriser ce lieu de mémoire.

https://fusilles-40-44.maitron.fr/ressons-le-long-aisne-lieu-dit-bois-des-chassis-31-aout-1er-septembre-1944/

En août 1944, la Libération progresse en France : dans le sud de l’Aisne, les Alliés avancent, les Allemands sont en repli, et les réseaux de Résistance (FFI, BCRA, etc.) se mobilisent pour appuyer l’effort militaire. A

Dans la zone de Soissons, de Vic‑sur‑Aisne et Ressons‑le‑Long, des unités allemandes restent présentes, notamment pour ralentir l’avance alliée, harceler les communications ou tendre des embuscades. A

Dans la matinée du 31 août, trois résistants non armés — Jacques Blin, Georges Damy et Pierre Roger — traversent l’Aisne pour rejoindre des groupes FFI. Capturés, ils sont exécutés.
De façon parallèle, Édouard Ricard, qui circulait à bicyclette, est aussi capturé et tué à la lisière du Bois des Châssis. A

Embuscade dans l’après-midi sur la route nationale N‑31
Le capitaine Georges Muller, chef d’une mission de renseignement (mission “Murat”) du BCRA / forces alliées, et le lieutenant Devillers quittent Soissons en jeep, accompagnés d’un chauffeur américain (Staff Sergeant John W. Califf). Ils longent la N‑31 en direction de Vic-sur-Aisne.
Une embuscade est préparée par des soldats allemands camouflés aux abords du Bois des Châssis ; la jeep est criblée de balles. Muller est capturé, probablement interrogé, puis exécuté. Le lieutenant Devillers est tué sur la route. Le chauffeur américain est dépouillé de son uniforme (pour masquer l’origine du véhicule) puis exécuté. A

Les ADN de Soissons

Les communes

de Ressons-le-Long et Vic-sur-Aisne

en souvenir

des brancardier et fusillés

tombés pour la France

au cours de la libération

le 1er septembre 1944

LE MAO Jérôme, brancardier

CALIFF John

Lieutenant MULLER

Lieutenant DEVILLERS

BLIN Jacques

DAMY Georges

ROGER Pierre Jean

ZUNINO Jean

PERDRINI Charles

DÉMARET Florentin Désiré

MAILLIER René

RICARD Édouard

ROUSSEAUX Yvette

L’appel d’un faux renfort et le piège (FFI tombant dans l’embuscade)
L’un des soldats allemands aurait enfilé l’uniforme américain et se serait présenté à Soissons, demandant des renforts pour sécuriser Vic‑sur‑Aisne, ce qui semblait crédible — les FFI envoient donc une quarantaine de résistants en camion depuis Soissons.
Ces résistants sont pris en embuscade à l’entrée du Bois des Châssis : le camion est pris sous des tirs croisés de mitrailleuses, plusieurs FFI sont tués. Parmi eux : Jean Zunino (17 ans), Charles Pedrini (18 ans), Florentin Demaret (19 ans), René Maillier (29 ans)
Une résistante, Yvette Rousseaux (19 ans), est capturée et exécutée. A

Tentative de secours, accident de mina et pertes supplémentaires
Dans la nuit, des ambulances improvisées des Assistants du Devoir National (A.D.N.), escortées de FFI, partent pour secourir les blessés. Mais la route est piégée : une ambulance saute sur une mine, tuant son conducteur, blessant gravement des blessées. A

  1. Au petit matin, les secours constatent l’ampleur du massacre : les corps sont découverts en divers points — sur la route, à l’intérieur du bois, en lisière — y compris ceux des victimes de l’attaque de la jeep.
  2. Découvertes des corps, recensement des victimes
    Le 2 septembre, gendarmes et responsables de la Résistance localisent les cadavres : Jacques Blin, Pierre Roger, Georges Damy, Édouard Ricard, Georges Muller, Yvette Rousseaux, les FFI tués le long de la route, etc.
    Enfin, André Leffondre, membre du maquis FTP, est retrouvé exécuté à proximité, vraisemblablement par l’unité allemande lors du repli. A

Sources:https://www.aisne.com/territoire/terre-memoire/1939-1945-seconde-guerre-mondiale/liberation-laisne

https://www.uswarmemorials.org/html/monument_details.php?SiteID=2678&MemID=3522

Monuments

Bois des Chassis Massacre Monument

Name:John William CaliffRank:Staff SergeantSerial Number:36065479Unit:1st Infantry DivisionDate of Death:1944-08-31State:IllinoisCemetery:Epinal American Cemetery, Dinozé, FrancePlot:ARow:14Grave:53Decoration:Bronze Star, Purple Heart

Sources :

https://www.uswarmemorials.org/html/people_details.php?PeopleID=31856

Le Château de Suscinio

Le Château de Suscinio est une forteresse médiévale située à Sarzeau, dans le Morbihan, en Bretagne (France), au bord de l’océan Atlantique, dans la presqu’île de Rhuys.

Construit à partir du XIIIe siècle par les Ducs de Bretagne.

Résidence de chasse et de villégiature pour les ducs bretons.

Agrandi et fortifié au fil des siècles, notamment au XIVe et XVe siècles, pour résister aux conflits (notamment la guerre de Succession de Bretagne).

Délaissé après le rattachement de la Bretagne à la France (1532), puis utilisé comme carrière de pierres.

Racheté et restauré à partir du XXe siècle.

Château médiéval typique avec douves, pont-levis, hautes tours, et murailles.

Plan en forme de quadrilatère avec tours circulaires à chaque coin.