Archives de catégorie : Aisne

Laon

Laon est la préfecture de l’Aisne: Victor Hugo écrit dans une lettre du 1 er aout 1835 à son épouse Adèle :
« J’ai quitté Laon ce matin, vieille ville avec une cathédrale qui est une autre ville dedans, une immense cathédrale qui devait porter six tours et qui n’en a que quatre; quatre tours presque byzantines, à jour comme les flèches du XVIe siècle. Tout est beau à Laon, les églises, les maisons, les environs tout… 


En 1984, Alain Delon a tourné une publicité pour une voiture Japonaise à Laon
L’hôtel de ville

La cathédrale Notre-Dame de Laon est un édifice catholiquea située à Laon, dans le département de l’Aisne, en région Hauts-de-France.
Elle est l’un des premiers édifices majeurs de style gothique en France. Construite après l’église abbatiale de Saint-Denis, la cathédrale Notre-Dame de Noyon et la cathédrale Saint-Étienne de Sens, elle est contemporaine de Notre-Dame de Paris : elle est représentative du premier art gothique pour l’élévation intérieure et du gothique dit « classique » pour les parties supérieures des façades et pour les tours.
Cette ancienne cathédrale dédiée à Notre Dame qui appartient à la commune de Laonb est un monument historiqueofficiellement protégé depuis 18401.
Histoire





https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame_de_Laon





Porte d’Ardon



https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00115766

Mémorial de la Ferme de la Croix Rouge

La fondation du Mémorial de la Ferme de la Croix Rouge commémore le service, pendant la première guerre mondiale, du 167e régiment d’infanterie d’Alabama, une des unités de garde nationale qui constituait la division arc-en-ciel (42e division). La fondation, grâce à un mémorial en France, à des programmes éducatifs et à des écrits sur la première guerre, promeut le souvenir de l’engagement américain en France pendant la première guerre et plus particulièrement la contribution de l’Alabama.

Histoire

La fondation du Mémorial de la Ferme de la Croix Rouge a été constituée en 2005 afin de commémorer la 42e division US, la division arc-en-ciel, par un monument érigé sur le site de la bataille de la ferme de la Croix Rouge, à Fère-en-Tardenois, non loin de Château-Thierry. Ce mémorial honore tout particulièrement l’un des régiments de la division arc-en-ciel, le 167e Alabama, qui s’est distingué sur ce champ de bataille

https://www.retrovisionentardenois.org/histoire-guerres/la-fondation-de-la-croix-rouge-et-les-comm%C3%A9morations/

42 ème division US: Division Rainbow(division Arc en Ciel)

https://www.retrovisionentardenois.org/histoire-guerres/la-fondation-de-la-croix-rouge-et-les-comm%C3%A9morations/rainbow-division/

Septmonts

https://fr.wikipedia.org/wiki/Septmonts

L’église Saint-André, classée monument historique23, date du xve siècle, de style flamboyant, avec un clocher à flèche de pierre à crochets. Elle possède une magnifique poutre de gloire polychrome, sculptée de médaillons représentant les douze apôtres. L’église est accolée au vieux cimetière.

Le château de Septmonts, classé monument historique21, a été acquis par la commune en 1978, sous le mandat du maire d’alors, Alain Charmaille, et sa restauration se poursuit aujourd’hui. Jadis ancienne résidence épiscopale en été, il est situé dans un parc donnant sur la place principale, en face de l’église et de la mairie. Son donjon du xive siècle (43 mètres de haut) reste intact et son accès est libre. Il a été représenté par le dessinateur Jean-Pierre-Léopold Baraquin (œuvre conservée au musée de Soissons). Les autres parties du domaine et des bâtiments ont davantage souffert, principalement l’ancienne chapelle et la tour carrée. Pourtant, il reste des douves au nord-est (mais leur réseau a partiellement été asséché) et des murailles, vestiges de l’enceinte. Le palais des évêques de style Renaissance, dont les pans de murs étaient restés debout, a fait l’objet d’une patiente restauration et a retrouvé une toiture en 2010. Au nord du parc, au-delà des douves, ont été aménagés un verger et un arboretum2

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Lucot

René Lucot :fondateur de l’association les Amis de Septmonts

Le Mémorial Américain de Chateau-Thierry

Le Monument américain de Château-Thierry, ou Monument américain de la cote 204, est un mémorial inauguré en 1933 en souvenir de l’offensive du 18 juillet 1918, lors de la seconde bataille de la Marne. Construit par l’architecte Paul Philippe Cret aidé d’Achille-Henri Chauquet. Il est géré par l’American Battle Monuments Commission.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_am%C3%A9ricain_de_Ch%C3%A2teau-Thierry

https://fr.wikipedia.org/wiki/American_Battle_Monuments_Commission

Photos et cartes postales d’un soldat de la guerre 14/18

Des armes de guerre durant la guerre 14/18

Une photo du Faubourg Saint Martin de Senlis prise après la bataille du 2 septembre 1914 .Plus d’une centaine de maisons brûlée et des otages civils fusillés .

  • Date : 2 septembre 1914.
  • Lieu : Senlis (dans l’Oise, non loin de Paris).
  • Contexte : Senlis est sur la route de l’avancée maximale de la 1ère Armée allemande (Général Von Kluck) vers Paris, au plus fort de la Grande Retraite des armées alliées (françaises et britanniques).
  • Les Combats :
    • La ville est défendue par une arrière-garde française (notamment des éléments de la 112e Brigade et du 350e Régiment d’Infanterie) qui engage un combat d’artillerie et de harcèlement contre l’avant-garde du IVe Corps de Réserve allemand.
    • Les combats sont particulièrement acharnés autour de l’hôpital au sud de la ville. Les Français parviennent à repousser plusieurs assauts avant de se replier, ayant accompli leur mission de couverture.
    • Les Allemands sont surpris par cette résistance et attribuent, à tort ou à raison, les tirs aux francs-tireurs civils, un prétexte souvent utilisé par l’armée allemande pour justifier les représailles.

Le Martyre de Senlis : Représailles

L’événement est resté dans la mémoire nationale sous le nom de « Martyre de Senlis » en raison de l’ampleur des exactions :

  • Exécutions d’Otages : En représailles des tirs subis, les Allemands exécutent sept otages civils, dont le maire de la ville, Eugène Odent, fusillé sans procès.
  • Destructions : Le soir même du 2 septembre, les Allemands incendient volontairement une partie de la ville. Plus de 100 à 110 habitations et bâtiments (dont la gare et le palais de justice) sont détruits par le feu.
  • Occupation et Libération : La ville est occupée par l’armée allemande jusqu’au 9 septembre 1914, date à laquelle elle est reprise par les troupes françaises (notamment des Zouaves), suite à la victoire alliée lors de la Bataille de la Marne.
  • Symbolisme : Les destructions de Senlis et l’exécution du maire ont profondément choqué l’opinion publique française et ont été largement exploitées par la propagande alliée pour dénoncer la « barbarie » allemande.
  • Fin de la guerre de mouvement : Après la Bataille de la Marne, le front se stabilise loin de Senlis, au nord-est de Compiègne. La ville ne subira plus de combats majeurs.

Senlis a reçu la Croix de Guerre 1914-1918 en 1919 pour le courage de ses habitants et la résistance de son arrière-garde militaire.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Senlis



La bataille de Pargny-sur-Saulx fait partie des événements marquants de la Première Guerre mondiale, plus précisément de la bataille de la Marne qui s’est déroulée en septembre 1914. Cette bataille a été cruciale pour stopper l’avancée des troupes allemandes vers Paris.
À Pargny-sur-Saulx, les forces françaises ont mené des combats acharnés pour défendre leurs positions. La région a vu des affrontements intenses, avec des soldats faisant preuve d’un grand courage face à des conditions difficiles. La bataille de la Marne a finalement permis aux Alliés de reprendre l’initiative et de commencer à repousser les forces allemandes, marquant un tournant dans le conflit.


  • Date : Principalement du 6 au 11 septembre 1914.
  • Phase : Ces combats se déroulent après la Bataille des Frontières et la Grande Retraite française, au moment où le Général Joffre ordonne l’arrêt de la retraite et la contre-offensive générale.
  • Intensité : La zone autour de Pargny-sur-Saulx et des villages voisins (comme Morupt et Sermaize-les-Bains) est le théâtre de combats extrêmement violents et acharnés, souvent au corps-à-corps, où les troupes françaises et allemandes se disputent chaque position.
  • Le 8 septembre : Cette journée est considérée comme particulièrement critique. Les points d’appui français, dont Pargny, tombent temporairement aux mains des Allemands.
  • Destruction : Le village de Pargny-sur-Saulx subit d’importants bombardements et incendies. Le 10 septembre, Pargny est livré aux flammes, pillé et largement saccagé par les troupes allemandes.
  • Retrait Allemand : À partir du 9 et surtout du 11 septembre 1914, l’ensemble du front allemand est contraint au repli. Les troupes allemandes, menacées par la progression française sur d’autres secteurs du front (notamment plus à l’ouest), abandonnent leur progression et battent en retraite vers le nord.
  • Conséquence Locale : Les Français reprennent Pargny-sur-Saulx et les villages alentours (comme Heiltz-le-Maurupt). Le village est retrouvé dévasté.
  • Conséquence Stratégique : La victoire française lors de la Première Bataille de la Marne, dont Pargny-sur-Saulx est un point de friction majeur, est décisive. Elle met fin à la guerre de mouvement allemande et à leur offensive vers Paris, conduisant à l’établissement du front figé et de la guerre de tranchées pour les quatre années suivantes.

Pargny-sur-Saulx, comme d’autres communes martyres, a été décoré de la Croix de Guerre pour son sacrifice. Une Nécropole Nationale y rassemble les corps de nombreux soldats français tombés lors de ces combats.


Un Soissonnais a envoyé cette carte à sa Mère de Montivilliers le 21 février 1915.

Au dos il a mis le nom de ses camarades: 3 ème Régiment de Génie, 16 ème escouade

Grégy, Gohier, Houillier, Raoult, Monnier, Dassonville, Charles, Ponthieu

Une photo prise quelques semaines après le 21 février 1915. Un soldat est absent . ( Photo colorisée sur le site my heritage)



Lac de Dojran carte envoyée à sa Mère par un « Poilu d’orient »


Le lac a été une zone stratégique majeure lors des guerres balkaniques et de la Première Guerre mondiale.
Il fut le lieu de la Bataille de Dojran (1916, 1917 et 1918), où les forces alliées se sont affrontées à l’armée bulgare. Des vestiges et des mémoriaux rappellent ces violents combat



https://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_Dojran
Le lac de Dojran (en macédonien : Дојранско Езеро, en grec moderne : Λίμνη Δοϊράνη, Límni Doïráni) est un lac partagé entre la Macédoine du Nord et la Grèce.
Sa superficie est de 43,1 km2, sa longueur de 8,9 km du nord au sud et sa largeur maximale est de 7,1 km, faisant du lac de Dojran le troisième plus grand lac de Macédoine du Nord après le lac d’Ohrid et le lac Prespa.

https://www.frontorient14-18.org/fr-fr/Percer-le-Front-dOrient/Batailles-de-Dojran

Carte d’un Poilu d’Orient envoyée à sa Mère : le 1 er janvier 1916 .
Soldats blessés à l’hôpital de Nice
Nice, située dans la 15e Région Militaire, loin du front, est devenue un lieu privilégié pour les hôpitaux de traitement et de convalescence.

1. L’Hôpital Saint-Roch et Pasteur

À cette époque, le principal établissement hospitalier civil de Nice était l’Hôpital Saint-Roch (qui fut l’hôpital principal de Nice jusqu’à l’ouverture de Pasteur 2 en 2015). L’Hôpital Pasteur existait également déjà et a été mis à contribution, notamment sous le statut d’hôpital militaire ou de service de santé militaire.
L’évacuation par train sanitaire : Les blessés étaient acheminés loin du front par trains sanitaires.
Le traitement et la convalescence : Le climat doux de la Côte d’Azur était considéré comme particulièrement bénéfique pour les blessés nécessitant une longue convalescence, en particulier ceux souffrant d’affections pulmonaires ou de traumatismes nerveux.
Ces hôpitaux « fixes » constituaient l’ossature du dispositif de soins.


La Jetée-Promenade : un palais sur l’eau (1891-1944)

Inspiré par le Crystal Palace de Londres et les jetées de loisirs anglaises, le Casino de la Jetée-Promenade était un édifice spectaculaire de fer, de verre et de coupoles orientales, construit sur pilotis au-dessus de la mer.

  • 1883 : Une première tentative d’ouverture en 1883 se solde par un incendie, seulement quelques jours après l’inauguration.
  • 1891 : Le bâtiment est reconstruit et inauguré, devenant rapidement un haut lieu de la vie mondaine niçoise, proposant des jeux de hasard, des bals, des restaurants, des concerts (dirigés par des maestros comme Nicolas Gervasio) et des spectacles de théâtre et de music-hall (accueillant des artistes comme Édith Piaf ou Maurice Chevalier).

Son rôle pendant la Première Guerre Mondiale (1914-1918)

Avec le déclenchement de la Grande Guerre en 1914, la frivolité de la Belle Époque cède la place à l’effort de guerre.

  1. Cessation des festivités : La Jetée-Promenade, comme de nombreux lieux de divertissement, voit son activité festive et mondaine s’arrêter.
  2. Transformation en centre de soins : L’établissement est mis à contribution pour l’effort sanitaire. Il est converti en centre de convalescence ou sanatorium pour les soldats blessés. C’est le cas de nombreux grands hôtels et palaces de Nice (comme mentionné dans ma réponse précédente), qui offraient de grands espaces et le bénéfice du climat doux de la Côte d’Azur pour la récupération des « Poilus » évacués du front.

Après la guerre, le casino reprendra ses activités d’origine, spécialisées dans les opérettes et les revues populaires.

La fin tragique (1942-1944)

Sa destruction ne survient pas pendant la Première Guerre mondiale, mais lors de la Seconde Guerre mondiale :

  • Décembre 1942 : Après l’invasion de la zone libre par l’armée allemande, le casino ferme ses portes.
  • Janvier 1944 : Le commandement de la Wehrmacht ordonne le démantèlement de la superstructure du bâtiment. L’objectif était de récupérer les milliers de tonnes d’acier et de fer (environ 4 000 tonnes) pour les besoins de l’effort de guerre et pour servir de barrage anti-chars sur le rivage en cas de débarquement allié.
  • 1951 : Après des débats et des tentatives de reconstruction, le Conseil d’État confirme la décision de ne pas le reconstruire. Les vestiges des pilotis seront finalement rasés, et il ne reste aujourd’hui plus rien de ce « palais sur l’eau ».

Le Casino de la Jetée-Promenade est donc resté dans la mémoire collective comme un joyau architectural définitivement disparu.

là où la guerre passe,il ne reste que des ruines: Soissons en 1919 ;rue Saint Martin et le quartier Saint Waast

Cimetière Danois de Braine

A Braine , le 15 juin 2013, le Prince Joachim du Danemark a inauguré le cimetière Danois de Braine où reposent 79 soldats du Danemark originaires du Slesvig.

Braine est jumelée avec Haderslev au Danemark (Jutland du Sud)

https://www.lunion.fr/id311883/article/2021-11-11/le-prince-joachim-du-danemark-present-la-ceremonie-du-11-novembre-braine?fbclid=IwAR0-I0VjkQkUochfKTpJNZGTqG-3nAiy2I67t2uNnodsegR8Mpt4DCxfdAk