Archives de catégorie : guerre14/18

Craonne

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Le 31 août 1914, la 5e armée française installe son quartier général juste à côté de la commune de Craonne, au château d’Hédouville, à Pontavert. Le château de Craonne appartenait également à la famille de Hédouville, qui y installa un hôpital pour les blessés de guerre, avec des annexes dans certaines de ses autres propriétés de Craonne et de Corbeny.

Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l’Aisne, le village, situé sur la ligne de front, est occupé et sa population est déplacée.

Avec l’offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs : cinq millions d’obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le 6 et 16 avril 1917. Les combats y sont terribles lors de cette offensive : la 1re division d’infanterie qui monte à l’assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le 4 mai, une seconde offensive est lancée par la 36e division d’infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie27. Après l’échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en dix jours, l’armée française doit faire face à de nombreux actes d’insoumission concernant plus de 150 unités : on parle alors de mutineriesLa Chanson de Craonne associe le village à ces insoumissions et au pacifisme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_chanson_de_Craonne


Ce village fut totalement détruit. Après la guerre on le reconstruisit à un autre emplacement. A la place de l’ancien un arboretum fut planté.

Mémorial de Dormans

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9morial_des_batailles_de_la_Marne

Le Mémorial des batailles de la Marne est une chapelle située en partie haute de la commune de Dormans (Marne). Il fait partie des quatre monuments nationaux dédiés à la Première Guerre mondiale avec l’ossuaire de Douaumont (Meuse), Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais), et le Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand) dans le massif des Vosges.

Historique

https://www.memorialdormans14-18.com/

Le 4 décembre 1949,le Général Charles de Gaulle est venu au Mémorial de Dormans. La clé avait été momentanément égarée mais elle a été vite retrouvée .

Le 4 décembre 1949, le Général De Gaulle est venu au Mémorial. On raconte que la clé avait été perdue:heureusement, elle a été retrouvée .

MONTREUIL sur mer

Montreuil sur mer est une sous -préfecture du Pas de Calais.


Abbatiale Saint-Saulve à Montreuil

https://parc-attraction.tel/62-pas-de-calais/montreuil/attractions/194-eglise-catholique-abbatiale-saint-saulve-a-montreuil.html

https://www.cote-dopale.com/tourisme/chapelle-de-l-hotel-dieu-montreuil-sur-mer La chapelle de L’hôtel Dieu

Monument aux morts de 1870 Place Gambetta https://www.pas-de-calais-tourisme.com/informations-pratiques/patrimoine/87191-monument-morts-1870/
Monument du Général Douglas Haig,place du Général De Gaulle https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-au-marechal-douglas-haig-montreuil-sur-mer/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Haig

Mémorial de la Ferme de la Croix Rouge

La fondation du Mémorial de la Ferme de la Croix Rouge commémore le service, pendant la première guerre mondiale, du 167e régiment d’infanterie d’Alabama, une des unités de garde nationale qui constituait la division arc-en-ciel (42e division). La fondation, grâce à un mémorial en France, à des programmes éducatifs et à des écrits sur la première guerre, promeut le souvenir de l’engagement américain en France pendant la première guerre et plus particulièrement la contribution de l’Alabama.

Histoire

La fondation du Mémorial de la Ferme de la Croix Rouge a été constituée en 2005 afin de commémorer la 42e division US, la division arc-en-ciel, par un monument érigé sur le site de la bataille de la ferme de la Croix Rouge, à Fère-en-Tardenois, non loin de Château-Thierry. Ce mémorial honore tout particulièrement l’un des régiments de la division arc-en-ciel, le 167e Alabama, qui s’est distingué sur ce champ de bataille

https://www.retrovisionentardenois.org/histoire-guerres/la-fondation-de-la-croix-rouge-et-les-comm%C3%A9morations/

42 ème division US: Division Rainbow(division Arc en Ciel)

https://www.retrovisionentardenois.org/histoire-guerres/la-fondation-de-la-croix-rouge-et-les-comm%C3%A9morations/rainbow-division/

Le Mémorial Américain de Chateau-Thierry

Le Monument américain de Château-Thierry, ou Monument américain de la cote 204, est un mémorial inauguré en 1933 en souvenir de l’offensive du 18 juillet 1918, lors de la seconde bataille de la Marne. Construit par l’architecte Paul Philippe Cret aidé d’Achille-Henri Chauquet. Il est géré par l’American Battle Monuments Commission.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_am%C3%A9ricain_de_Ch%C3%A2teau-Thierry

https://fr.wikipedia.org/wiki/American_Battle_Monuments_Commission

Exposition guerre 14/18

Une exposition de panneaux sur le parvis de la cathédrale de Reims: la guerre 14/18

Georges Guynemer(1894/1917) est associé à Compiègne où sa famille est venue vivre en 1903.

https://histoire-compiegne.com/histoire-de-compiegne/compiegne-dans-histoire/compiegne-des-hommes-illustres/georges-guynemer/

L’Anzac Day est célébré chaque année le 25 avril .

https://france.embassy.gov.au/parifrancais/Commemorations.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Genevoix

Photos et cartes postales d’un soldat de la guerre 14/18

Des armes de guerre durant la guerre 14/18

Une photo du Faubourg Saint Martin de Senlis prise après la bataille du 2 septembre 1914 .Plus d’une centaine de maisons brûlée et des otages civils fusillés .

  • Date : 2 septembre 1914.
  • Lieu : Senlis (dans l’Oise, non loin de Paris).
  • Contexte : Senlis est sur la route de l’avancée maximale de la 1ère Armée allemande (Général Von Kluck) vers Paris, au plus fort de la Grande Retraite des armées alliées (françaises et britanniques).
  • Les Combats :
    • La ville est défendue par une arrière-garde française (notamment des éléments de la 112e Brigade et du 350e Régiment d’Infanterie) qui engage un combat d’artillerie et de harcèlement contre l’avant-garde du IVe Corps de Réserve allemand.
    • Les combats sont particulièrement acharnés autour de l’hôpital au sud de la ville. Les Français parviennent à repousser plusieurs assauts avant de se replier, ayant accompli leur mission de couverture.
    • Les Allemands sont surpris par cette résistance et attribuent, à tort ou à raison, les tirs aux francs-tireurs civils, un prétexte souvent utilisé par l’armée allemande pour justifier les représailles.

Le Martyre de Senlis : Représailles

L’événement est resté dans la mémoire nationale sous le nom de « Martyre de Senlis » en raison de l’ampleur des exactions :

  • Exécutions d’Otages : En représailles des tirs subis, les Allemands exécutent sept otages civils, dont le maire de la ville, Eugène Odent, fusillé sans procès.
  • Destructions : Le soir même du 2 septembre, les Allemands incendient volontairement une partie de la ville. Plus de 100 à 110 habitations et bâtiments (dont la gare et le palais de justice) sont détruits par le feu.
  • Occupation et Libération : La ville est occupée par l’armée allemande jusqu’au 9 septembre 1914, date à laquelle elle est reprise par les troupes françaises (notamment des Zouaves), suite à la victoire alliée lors de la Bataille de la Marne.
  • Symbolisme : Les destructions de Senlis et l’exécution du maire ont profondément choqué l’opinion publique française et ont été largement exploitées par la propagande alliée pour dénoncer la « barbarie » allemande.
  • Fin de la guerre de mouvement : Après la Bataille de la Marne, le front se stabilise loin de Senlis, au nord-est de Compiègne. La ville ne subira plus de combats majeurs.

Senlis a reçu la Croix de Guerre 1914-1918 en 1919 pour le courage de ses habitants et la résistance de son arrière-garde militaire.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Senlis



La bataille de Pargny-sur-Saulx fait partie des événements marquants de la Première Guerre mondiale, plus précisément de la bataille de la Marne qui s’est déroulée en septembre 1914. Cette bataille a été cruciale pour stopper l’avancée des troupes allemandes vers Paris.
À Pargny-sur-Saulx, les forces françaises ont mené des combats acharnés pour défendre leurs positions. La région a vu des affrontements intenses, avec des soldats faisant preuve d’un grand courage face à des conditions difficiles. La bataille de la Marne a finalement permis aux Alliés de reprendre l’initiative et de commencer à repousser les forces allemandes, marquant un tournant dans le conflit.


  • Date : Principalement du 6 au 11 septembre 1914.
  • Phase : Ces combats se déroulent après la Bataille des Frontières et la Grande Retraite française, au moment où le Général Joffre ordonne l’arrêt de la retraite et la contre-offensive générale.
  • Intensité : La zone autour de Pargny-sur-Saulx et des villages voisins (comme Morupt et Sermaize-les-Bains) est le théâtre de combats extrêmement violents et acharnés, souvent au corps-à-corps, où les troupes françaises et allemandes se disputent chaque position.
  • Le 8 septembre : Cette journée est considérée comme particulièrement critique. Les points d’appui français, dont Pargny, tombent temporairement aux mains des Allemands.
  • Destruction : Le village de Pargny-sur-Saulx subit d’importants bombardements et incendies. Le 10 septembre, Pargny est livré aux flammes, pillé et largement saccagé par les troupes allemandes.
  • Retrait Allemand : À partir du 9 et surtout du 11 septembre 1914, l’ensemble du front allemand est contraint au repli. Les troupes allemandes, menacées par la progression française sur d’autres secteurs du front (notamment plus à l’ouest), abandonnent leur progression et battent en retraite vers le nord.
  • Conséquence Locale : Les Français reprennent Pargny-sur-Saulx et les villages alentours (comme Heiltz-le-Maurupt). Le village est retrouvé dévasté.
  • Conséquence Stratégique : La victoire française lors de la Première Bataille de la Marne, dont Pargny-sur-Saulx est un point de friction majeur, est décisive. Elle met fin à la guerre de mouvement allemande et à leur offensive vers Paris, conduisant à l’établissement du front figé et de la guerre de tranchées pour les quatre années suivantes.

Pargny-sur-Saulx, comme d’autres communes martyres, a été décoré de la Croix de Guerre pour son sacrifice. Une Nécropole Nationale y rassemble les corps de nombreux soldats français tombés lors de ces combats.


Un Soissonnais a envoyé cette carte à sa Mère de Montivilliers le 21 février 1915.

Au dos il a mis le nom de ses camarades: 3 ème Régiment de Génie, 16 ème escouade

Grégy, Gohier, Houillier, Raoult, Monnier, Dassonville, Charles, Ponthieu

Une photo prise quelques semaines après le 21 février 1915. Un soldat est absent . ( Photo colorisée sur le site my heritage)



Lac de Dojran carte envoyée à sa Mère par un « Poilu d’orient »


Le lac a été une zone stratégique majeure lors des guerres balkaniques et de la Première Guerre mondiale.
Il fut le lieu de la Bataille de Dojran (1916, 1917 et 1918), où les forces alliées se sont affrontées à l’armée bulgare. Des vestiges et des mémoriaux rappellent ces violents combat



https://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_Dojran
Le lac de Dojran (en macédonien : Дојранско Езеро, en grec moderne : Λίμνη Δοϊράνη, Límni Doïráni) est un lac partagé entre la Macédoine du Nord et la Grèce.
Sa superficie est de 43,1 km2, sa longueur de 8,9 km du nord au sud et sa largeur maximale est de 7,1 km, faisant du lac de Dojran le troisième plus grand lac de Macédoine du Nord après le lac d’Ohrid et le lac Prespa.

https://www.frontorient14-18.org/fr-fr/Percer-le-Front-dOrient/Batailles-de-Dojran

Carte d’un Poilu d’Orient envoyée à sa Mère : le 1 er janvier 1916 .
Soldats blessés à l’hôpital de Nice
Nice, située dans la 15e Région Militaire, loin du front, est devenue un lieu privilégié pour les hôpitaux de traitement et de convalescence.

1. L’Hôpital Saint-Roch et Pasteur

À cette époque, le principal établissement hospitalier civil de Nice était l’Hôpital Saint-Roch (qui fut l’hôpital principal de Nice jusqu’à l’ouverture de Pasteur 2 en 2015). L’Hôpital Pasteur existait également déjà et a été mis à contribution, notamment sous le statut d’hôpital militaire ou de service de santé militaire.
L’évacuation par train sanitaire : Les blessés étaient acheminés loin du front par trains sanitaires.
Le traitement et la convalescence : Le climat doux de la Côte d’Azur était considéré comme particulièrement bénéfique pour les blessés nécessitant une longue convalescence, en particulier ceux souffrant d’affections pulmonaires ou de traumatismes nerveux.
Ces hôpitaux « fixes » constituaient l’ossature du dispositif de soins.


La Jetée-Promenade : un palais sur l’eau (1891-1944)

Inspiré par le Crystal Palace de Londres et les jetées de loisirs anglaises, le Casino de la Jetée-Promenade était un édifice spectaculaire de fer, de verre et de coupoles orientales, construit sur pilotis au-dessus de la mer.

  • 1883 : Une première tentative d’ouverture en 1883 se solde par un incendie, seulement quelques jours après l’inauguration.
  • 1891 : Le bâtiment est reconstruit et inauguré, devenant rapidement un haut lieu de la vie mondaine niçoise, proposant des jeux de hasard, des bals, des restaurants, des concerts (dirigés par des maestros comme Nicolas Gervasio) et des spectacles de théâtre et de music-hall (accueillant des artistes comme Édith Piaf ou Maurice Chevalier).

Son rôle pendant la Première Guerre Mondiale (1914-1918)

Avec le déclenchement de la Grande Guerre en 1914, la frivolité de la Belle Époque cède la place à l’effort de guerre.

  1. Cessation des festivités : La Jetée-Promenade, comme de nombreux lieux de divertissement, voit son activité festive et mondaine s’arrêter.
  2. Transformation en centre de soins : L’établissement est mis à contribution pour l’effort sanitaire. Il est converti en centre de convalescence ou sanatorium pour les soldats blessés. C’est le cas de nombreux grands hôtels et palaces de Nice (comme mentionné dans ma réponse précédente), qui offraient de grands espaces et le bénéfice du climat doux de la Côte d’Azur pour la récupération des « Poilus » évacués du front.

Après la guerre, le casino reprendra ses activités d’origine, spécialisées dans les opérettes et les revues populaires.

La fin tragique (1942-1944)

Sa destruction ne survient pas pendant la Première Guerre mondiale, mais lors de la Seconde Guerre mondiale :

  • Décembre 1942 : Après l’invasion de la zone libre par l’armée allemande, le casino ferme ses portes.
  • Janvier 1944 : Le commandement de la Wehrmacht ordonne le démantèlement de la superstructure du bâtiment. L’objectif était de récupérer les milliers de tonnes d’acier et de fer (environ 4 000 tonnes) pour les besoins de l’effort de guerre et pour servir de barrage anti-chars sur le rivage en cas de débarquement allié.
  • 1951 : Après des débats et des tentatives de reconstruction, le Conseil d’État confirme la décision de ne pas le reconstruire. Les vestiges des pilotis seront finalement rasés, et il ne reste aujourd’hui plus rien de ce « palais sur l’eau ».

Le Casino de la Jetée-Promenade est donc resté dans la mémoire collective comme un joyau architectural définitivement disparu.

là où la guerre passe,il ne reste que des ruines: Soissons en 1919 ;rue Saint Martin et le quartier Saint Waast